L’origine du nom « Le Mesnil-Esnard »

La première mention qui soit conservée du Mesnil-Esnard remonte à 1055 sous la forme latine de Einardi Mansionali. Elle allait connaître bien des transformations liées à l’influence de la prononciation, comme en témoignent les écritures médiévales de Maisnilli Enardi en 1212 ou du Mesnil Lyenard en 1451, avant sa forme actuelle, attestée pour la première fois en 1456.

En un siècle, un petit village rural est devenu une véritable ville.

Elégante commune résidentielle située aux portes de Rouen, Le Mesnil-Esnard offre, sur le plateau dominant la vallée de la Seine, l’image d’un harmonieux paysage urbain organisé de part et d’autre de la route de Paris et se fondant progressivement dans la campagne alentour.

Village rural, il est devenu une ville dont le centre primitif, organisé autour de l’Eglise Notre-Dame, s’est déplacé depuis le percement de la route de Paris au 18è siècle.

Afin de répondre à la croissance démographique amorcée au milieu du 19ème siècle, plus de mille trois cents logements, des maisons individuelles pour la plupart, ont été édifiées. Elles confèrent au Mesnil-Esnard son caractère résidentiel.

La Cité s’organise…

En 1927, Marcel Lowenstein, industriel qui avait acquis le château de la Châtaigneraie en 1920, dota la commune d’un casino dans lequel les mesnillais prirent l’habitude de se divertir en jouant aux petits chevaux ou en dansant. Devant le succès de cet établissement, la commune décida de l’acquérir en 1935 pour le transformer en salle des fêtes, aujourd’hui divisée en logements (rue Romain Docquet).

Le 1er août 1937, Edouard Herriot, Président de la Chambre des députés, inaugura la nouvelle mairie ainsi que l’école primaire qui porte son nom.

Vingt-trois ans plus tard, l’évolution de la commune était saluée par le Général de Gaulle, lors de son passage, le 9 juillet 1960.

Depuis 1966, la construction de l’actuelle salle des fêtes, puis la réalisation successive de plusieurs lotissements ont transformé Le Mesnil-Esnard en lui donnant un caractère plus urbain. Cette urbanisation entraîna la création de nouveaux équipements :

  • En 1973, la résidence des Pérets pour les personnes âgées,
  • En 1977, le collège Hector Malot,
  • En 1981, l’école maternelle Jean de la Fontaine,
  • En 1993, la crèche, la restructuration de l’école Edouard Herriot et la Maison d’accueil du Moulin des Prés pour personnes âgées dépendantes.

En 1999, fut élaboré le projet du nouveau centre urbain que nous connaissons aujourd’hui, première étape de la naissance du 21ème siècle.

D’après l’ouvrage « Sur le chemin de nos mémoires » de Pierre Molkhou, publié en 2000.